Les enfants des écoles de Verlinghem ont participé à la cérémonie du 11 novembre, et à la réception en Mairie.
En participant au concours "Devoir de Mémoire", les lauréats ont lu ce qu'évoquait pour eux le Monument aux Morts.
Les enfants des écoles de Verlinghem ont participé à la cérémonie du 11 novembre, et à la réception en Mairie.
En participant au concours "Devoir de Mémoire", les lauréats ont lu ce qu'évoquait pour eux le Monument aux Morts.
Le samedi 10 novembre 2012 à Verlinghem, l’association « Mémoire et Patrimoine Vivant du Val de Deûle » a organisé une réunion thématique intitulée « Le lin dans tous ses états ».
Le public a ainsi pu découvrir le lin, hier et aujourd’hui, par l’exposé de diaporamas ; complétés par l’affichage de cartes postales et de documents historiques.
Pierre de FACQ, Président, a introduit la réunion en situant le lin dans le patrimoine vivant de la région ; et en remerciant les participants pour leur présence, et la Mairie pour la mise-à-disposition de la salle du Centre Communal d’Animation.
La culture du lin (linum usitatissimum) nécessite un climat tempéré et humide (adaptée aux départements du Nord, Normandie, Bretagne, Anjou) ; et une terre riche et meuble.
Sa tige droite, cylindrique et fibreuse (longue de 0,80m à 1,20m selon les conditions météorologiques) porte d’abord une fleur (mi-juin - 5 pétales bleus) ou plusieurs (floraison éphémère le matin) ; puis des graines 15 jours après la floraison.
La fleur, hermaphrodite (porteuse des organes sexuels mâle et femelle), donne naissance à 10 graines par capsule (graines légères = 4 à 7 grammes les 1000).
Les faisceaux de fibres se développent dans la tige entre l’écorce (cuticule et épiderme) et le bois central. La croissance des fibres passe par 2 phases : Primaire pour le développement en hauteur – et Secondaire pour l’épaississement.
Le lin est arraché (non coupé) 7 semaines environ après la floraison ; et roui à terre (= rouissage) par les micro-organismes du sol qui isolent ainsi les fibres du ciment végétal : dégradation enzymatique par hydrolyse des ciments pectiques pendant 20 à 80 jours en fonction des conditions météo. Le rouissage nécessite une grande vigilance du liniculteur.
Après le Rouissage intervient le Teillage : les tiges sont égrenées ; débarrassées des débris ligneux appelés « anas » ; et séparées en fibres longues (la Filasse) et en fibres courtes (les Etoupes).
Les fibres longues sont utilisées pour par la filière textile (le Peignage) pour confectionner des tissus ; et les fibres courtes sont mélangées avec d’autres fibres (ramie, coton, jonc, chanvre, jute …).
Le lin est un produit vert, écologique, non polluant (50 fois moins que d’autres fibres) : Peu de déchets – Biodégradable - Econome en fertilisants, en pesticides, et en colorants. Chaque partie de la plante est utilisable (Graines pour l’huile et l’apport d’Omega3 dans l’alimentation humaine et animale – Anas pour agglomérés de bois ou isolants - Paillages horticoles).
Il y a un siècle, la culture du lin a été une grande aventure humaine : comme en témoignent les cartes postales anciennes, et les nombreux documents exposés.
Originaire de Haute Asie, sa culture a été étendue en Chine, en Inde et en Egypte (ex. momifications) avant d’arriver en Europe (extension sous Charlemagne).
Le cycle du lin s’étale de Mars (semis) à Août/Septembre (période de rentrée des pailles), en passant par la levée en Mai, la floraison en Juin, l’arrachage en Juillet, et le rouissage en Juillet/Août.
Au siècle dernier, le rouissage était réalisé par immersion totale des bottes de lin dans l’eau de la Lys, entre Courtrai et Armentières ; sur des ballons (caisses en bois à claire-voie) lestés avec des pierres : d’où le nom de Golden River donné à la Lys. Puis, le lin était séché en carpette, puis mis en botte pour le teillage. La technique du rouissage à l’eau est interdite aujourd’hui.
Originaire de Belgique (région d’Ypres), la famille Van ROBAEYS (7 frères et une sœur) a dû s’expatrier à KILLEM en 1917 : link
A l’origine agriculteurs, les Frères Van Robaeys traitent actuellement 3700 ha, sur 7 départements ; avec 78 salariés (2 équipes de teillage), plus des chauffeurs.
En France, 65000 ha de lin sont cultivés par 6000 liniculteurs.
Le lin est une culture à risques ; en particulier lors du rouissage. Le 15 septembre est normalement la date limite pour laisser le lin au sol. Cette année 2012, 2 ha n’ont pu être récoltés sur Zuydcoote.
La nuisance principale pour l’activité du lin est la poussière : 10% du poids d’une balle (= terre) – 15 tonnes de poussières à traiter par jour à KILLEM - Norme poussières dans l’usine = 20 mg /m3 d’air / heure.
La Filasse procure 80% de la recette : fibres longues – 25% du poids du lin – 1700kg de fibres /ha – 300g de fibres /chemise à manches courtes soit, théoriquement, 5666 chemises produites /ha. Elle sert principalement à la filière textile (costumes, draps …) : 10m² de lin pour fabriquer un costume – Exportation en Chine (60 filateurs).
Les Etoupes (fibres courtes) servent à faire du papier, de la laine de lin … .
Les Anas (débris ligneux – 50% du poids du lin) servent à faire des panneaux d’agglomérés (pour des entreprises comme DEMEYERE, IKEA ….), des paillages horticoles, etc ... .
Les graines de lin (10% du poids du lin) servent à l’alimentation humaine (Omega3) et animale (porcs, volailles, oiseaux, …) : Association de producteurs Porcilin – Association Bleu-Blanc-Cœur.
Pierre de FACQ a conclu la réunion :
En indiquant :
- Qu’une prochaine conférence sur le lin se tiendrait en Février 2013 à Bousbecque ;
- Qu’une sortie était prévue le 2 Juin 2013 à KILLEM.
Et en invitant les participants au pot d'amitié; et à adhérer à la nouvelle association.
Le World Forum Lille : link
Voir l'interview de Jeremy RIFKIN sur Euronews : link
Pas de plan B pour l'économiste américain qui est missionné pour lancer la 3ème révolution industrielle dans la région Nord Pas-de-Calais : basée sur la combinaison des nouvelles technologies de communication (Internet) avec les énergies renouvelables.
Pour garantir notre indépendance énergétique, et avec la conscience de la biosphère, sa vision de l'avenir est à la production d'énergie et son stockage par nos bâtiments; et sa distribution par le réseau Internet.
Pour faire progresser l'économie responsable, Philippe VASSEUR, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la région Nord, a invité Jeremy RIFKIN à la 6ème édition du World Forum de Lille (du 14 au 16 novembre 2012 - link).
Jeremy RIFKIN a écrit un livre "La 3ème révolution industrielle - Comment le pouvoir latéral va transformer l'énergie, l'économie et le monde" - Edition : Les Liens qui libèrent.
Quelques messages transmis lors de cette journée pour entretenir son jardin avec plaisir; favoriser la biodiversité; limiter le desherbage (pas de produit phyto) :
- Penser à l'entretien avant de planter : jardin d'ornement, haie, ... .
- Rien ne doit sortir du jardin (zéro extrants). Tout doit être recyclé sur site. Eviter les transports à la déchetterie.
- Eviter de bêcher : Remontées de graines d'adventices (mauvaises herbes) - Destructuration du sol.
- Pailler après plantation : copeaux de bois, mulch, compost, toiles de jute ... .
- Broyer et composter les déchets organiques (sans feuilles de Noyer, ni d'If qui sont toxiques).
- Broyer, et laisser sur place, les tailles de résineux comme les thuyas (acide).
- Broyer à la tondeuse les tailles de haies (rameaux de Berbéris).
- Un bon compost est un mélange à parts égales de matières brunes (bois, feuilles sèches, ...) et de matières vertes (herbes, pelouse, ...) pour fabriquer de l'humus. L'idéal est d'avoir plusieurs composteurs (chargement du suivant quand le précédent est plein); sans fond pour laisser travailler les vers de terre et la vie microbienne. Mélanger périodiquement le compost pour l'aérer.
- Ne pas tondre la pelouse trop ras (stress et feutrage en période de sécheresse). Préférer la tondeuse mulching.
- Eviter le "béton vert" (haies de conifères). Préférer les haies champètres mixtes (Caduques + Persistants sur 2 m de large); ou le hêtre sur grillage (10 cm de large). Tailler en Avril et en Août.
- La bonne plante (adaptée à la région, au microclimat - rusticité), plantée au bon moment (sol préparé), et au bon endroit (type de sol, exposition, vent).
- 0 phyto, 0 engrais organique. Purin d'ortie. Purin de prêle.
- Eviter les sols nus (plantes couvre sol - engrais verts : phacélie - moutarde ...).
Le site internet de l'Institut de Genech : link
Un week-end à retenir pour visiter l'Institut : 18 & 19 mai 2013.
Ordre du Jour : Tous les points ont été votés à l'unanimité.
- Adoption du procès-verbal de la réunion du 20 juin 2012.
- Compte-rendu des décisions prises en application de l'article 2122-21 du CGCT - Délégations au maire.
1- Organisation des Centres de Loisirs 2013 sans hébergement : périodes de fonctionnement de 5 jours hors vacances d'été (en attente du calendrier de l'Education Nationale) = 25/02/2013 au 01/03/2013 + 22/04/2013 au 26/04/2013.
2- Indemnité de conseil du nouveau Receveur Municipal : remplace Mme HOSPIE partie en retraite.
3- Attribution des prix du Concours des maisons et jardins fleuris : budget = 200€ TTC maximum.
4- Octroi d'une subvention exceptionnelle à l'association Verlingherm Foot pour avoir gagné la coupe Henri HILT : 500€.
5- Création d'un poste d'Adjoint Technique de 2ème classe à temps complet : Remplacement d'un départ en retraite; donc pas d'augmentation d'effectif.
6- Autorisation de mutualisation du service Archives du SIVOM Alliance Nord-Ouest.
7- Avis favorable sur le projet de Schéma Départemental de Coopération Intercommunale (SDCI) du Nord : simplification administrative consistant à fusionner les 8 syndicats d'assainissement affiliés à l'USAN pour n'établir qu'un seul budget au lieu de 8. Par contre, les commissions communales demeurent pour garder une proximité terrain.
8- Création d'emplois d'Agents Recenseurs : 5 agents non titulaires, à temps non complet, pour procéder au recensement INSEE prévu sur la commune du 17/01/2013 au 16/02/2013. Le dernier recensement date de 2008.
9- Rapport annuel d'activités de Lille Métropole Communauté Urbaine (LMCU) : Il est demandé à LMCU de présenter les dépenses par commune, et non plus par territoire, comme le prévoit la Loi.
10- Rapport annuel d'activités et compte administratif 2011 du SIVOM Alliance Nord-Ouest.
11-Rapport annuel d'activités et compte administratif 2011 du Syndicat Intercommunal d'Assainissement des Vallées de la Lys et de la Deûle.
12- Rapport annuel d'activités et compte administratif 2011 du Syndicat Mixte Espace Naturel Lille Métropole. Verlinghem est concerné par l'entretien des berges de la Deûle.
13- Rapport annuel 2011 de LMCU sur le prix et la qualité du service public de l'assainissement et de l'eau potable.
14- Rapport annuel d'activités et compte administratif 2011 du SIMERE (Syndicat d'Electricité).
15-Rapport annuel 2011 du SIDEN-SIAN sur le prix et la qualité du service public de distribution d'eau potable.
16- Rapport annuel 2011 de LMCU sur le prix et la qualité du service public de l'élimination des déchets ménagers.
17- Elargissement des heures d'ouverture de la Régie Cantine au Mercredi, en période scolaire, de 9h à 11h.
Questions diverses :
- La non connaissance du calendrier des changements d'horaires et des vacances scolaires pose problème pour l'organisation communale; sans parler du coût engendré.
- Le Centre Nautique prévu sur la Deûle, et principalement sur la commune de Quesnoy-sur-Deûle, est reporté de 2 mandats.
- Pour les prochaines Journées du Patrimoine, il est demandé de rectifier le texte des annonces pour n'indiquer que seule la façade de la Ferme dite "des Templiers" est ouverte et expliquée.
- Les travaux d'assainissement au lieu-dit "Le Corbeau" sont prévus courant le 1er trimestre 2013 (par tronçon de 100m); et le chantier prévu sur le chemin de Messines entre le rond-point du Cavaire et le "Corbeau" (par 1/2 chaussée - Trottoirs + Pistes cyclabes) courant l'été 2013.
- Affaissement de la chaussée du chemin de La Vierge.
- Vente du Presbytère : compromis de vente signé il y a 1 semaine environ.
- Réparation du nouveau vitrail au porche de l'église : Plusieurs relances effectuées pour que la réparation soit faite au plus tôt (inauguration du vitrail le dimanche 25/11/2012).
Pour découvrir l'agroécologie, et des pistes pour nourrir le monde :
- Lisez l'interview de Marie Monique ROBIN, réalisatrice du film "Les moissons du futur", diffusé sur ARTE le 16 octobre 2012;
- Visualisez la bande annonce (extraits du film);
en cliquant sur le lien suivant : link
Dates de rediffusion du documentaire sur ARTE :
Samedi 20 octobre à 15h30 - Mardi 30 octobre 2012 à 10h35 - Jeudi 8 novembre 2012 à 14h10.
« L’Agriculture Biologique peut-elle nourrir la planète ? » tel était le thème de la conférence débat du 21/09/2012 au Lycée horticole de Lomme avec Marc DUFUMIER, ingénieur agronome, enseignant chercheur dirigeant la chaire d’agriculture comparée à Agro Paris Tech.
M. Erick Janssens, directeur du lycée horticole, présenta la ferme de Lompret en production Agriculture Biologique (4,5 ha de parcelles de « plein champ » et 8000 m² de serres) avec un magasin de vente ; ainsi que les expérimentations des programmes nationaux (réduction de 50% des pesticides, Ecophyto 2018 – Le développement de la biodiversité, Bioactivia – Le comptage des abeilles, Apiform).
Mme Joly, de l’association Verlin Vers l’Autre, expliqua la genèse de cette conférence : l’expérience vécue en écoutant Marc DUFUMIER à l’école de Sciences Politiques de Lille ; l’esquisse d’un débat avec M.Daubresse et M.Houssin lors du salon du développement durable à la Base de Loisirs Pérenchies Verlinghem en mars 2012 ; le soutien financier du collectif Lys Deûle Environnement ; l’aide d’A PRO BIO au niveau de la communication.
Puis M. Wolf, animateur consultant, devant une salle comble (plus de 200 personnes) exposa ensuite la trame de la réunion : intervention de Marc Dufumier (qui a duré 1h30), suivie d’une table ronde avec des acteurs régionaux et d’un débat.
Les enjeux, le contexte mondial, les fausses solutions agronomiques, et les alternatives agroécologiques justifient un changement de mentalité ; et un virage progressif à 90° de nos pratiques et politiques agricoles.
Parmi les Enjeux mondiaux, lesquels il est difficile de mettre des priorités car tout est à faire à la fois, et sans oublier au nom de l’urgence les générations futures, citons :
- Nourrir correctement une population mondiale croissante.
- Satisfaire une plus grande qualité nutritionnelle, gustative et sanitaire ; et d’autres besoins diversifiés (textile, bois, énergie, parfums, …).
- Sans dommage pour l’environnement ; et sans porter atteinte aux potentialités productives de l’environnement (développement durable).
- Assurer un revenu décent aux paysans.
- Enrayer l’exode rural.
Dans un contexte mondial perturbé par :
- Le réchauffement climatique.
- La fragilisation et la détérioration des écosystèmes : déforestation, érosion des sols, perte de biodiversité, épuisement des eaux de surface et souterraines.
- L’extension urbaine sur les meilleures terres : perte de l’équivalent d’un département en France tous les 7 à 10 ans.
- La raréfaction des ressources fossiles (pétrole & gaz et bientôt les phosphates) non renouvelables, qui coûteront de plus en plus cher.
- Les mouvements migratoires intempestifs ; de plus en plus massifs et internationaux.
- La pauvreté des paysanneries qui est la cause de la faim et de la malnutrition : Sur 7 milliards d’humains, 1 milliard est sous-alimenté (en dessous des 2200 kcal nécessaires quotidiennement) ; et 2 milliards sont mal nourris car carencés en protéines, vitamines ou minéraux. Or, la production alimentaire mondiale est excédentaire pour nourrir tout le monde ; mais elle est très inégalement répartie.
o Le disponible alimentaire = 330 kg d’équivalent céréale / an / par habitant des pays du Nord par rapport à 200 kg au Sud.
o Parmi les pauvres mal nourris, les trois quarts sont des ruraux aux revenus insuffisants pour manger, se former, s’équiper (acheter une brouette), se soigner.
- La concurrence des moyens de production :
o L’écart de productivité du travail varie de 1 à 200 entre les pays du Sud (0,5 tonne de production nette / actif / an) et ceux du Nord (100 tonnes).
o Sur 1,3 milliard d’exploitants agricoles au monde, 1 milliard ont 1 production limitée par le travail manuel ; 500 millions disposent d’une traction animale ; seulement 28 millions d’exploitants sont équipés d’un tracteur.
- La spéculation internationale :
Aussi, il ne faut pas proposer aux pays du Sud de fausses solutions qui n’intègrent pas toutes les composantes, en particulier les coûts sanitaires et environnementaux :
- Pratiquer une agriculture intensément naturelle et écologique, avec un usage intensif et gratuit du soleil, du carbone et de l’azote de l’air : surtout avec l’augmentation des coûts énergétiques.
- Couvrir le sol au maximum, et le plus longtemps possible. Plus aucun rayon de soleil ne doit tomber directement sur le sol sans que son énergie ne soit photosynthétisée par une plante. Eviter le dessèchement des plantes par le soleil et le vent pour laisser les plantes transpirer et permettre les échanges gazeux (fixation du carbone et libération d’oxygène) : brise-vent pour protéger du soleil, du vent, de la pluie – agroforesterie – cultures intercalaires … .
- Maintenir l’eau de pluie dans la couche arable.
- Associer agriculture et élevage pour travailler le carbone et l’azote en circuit court. Quand une ferme de 100 hectares se libère dans une grande région de culture, autant favoriser l’installation de 3 éleveurs qui trouveront en outre des débouchés pour le fumier, la paille, et la luzerne … .
- Avoir recours aux auxiliaires de culture : Insectes prédateurs - Les haies qui hébergent les insectes et les coccinelles - Les bandes enherbées pour les scarabées qui mangent les limaces – Des arbres qui puisent les éléments minéraux du sol et qui fertilisent à leur tour les plantes lors de la décomposition des feuilles.
- Favoriser les cultures associées avec des plantes faisant ombrage aux cultures intercalaires : Agroforesterie (ex. Noyer / Blé dur) – Des riz à maturité décalée – Association Ray Grass / Trèfle Blanc (méthode Pochon) – Association Vesce / Avoine – Pisciculture associée au jardin et à la basse-cour.
Mr et Mme RUHANT en sont persuadés depuis qu’ils ont abandonné les techniques conventionnelles apprises à l’école, ou transmises par leurs parents. De plus, en convertissant leur exploitation au bio, leur taux de perte est passé de 20-25% avec la Distribution (nécessité de produits calibrés) à 2% en vente directe (tout se vend).
Marie BOUCHEZ - A PRO BIO
Une association qui assure le développement économique, et la promotion de l’agro-alimentaire biologique régional.
Par rapport à l’état des lieux 2011 de la région Nord Pas-de-Calais :
nb : D'après la revue L'écologiste - n°37 Juillet-Septembre 2012.
Le million d'hectares en agriculture bio a été franchi en France au 1er semestre 2012 avec 23.000 fermes : soit 3,5% de la surface cultivée. En 2007, il y avait 550.000 hectares en bio et 12.000 fermes.
Rappelons que le Grenelle de l'Environnement prévoyait 6% en 2012 et 20% en 2020.
Hélène DEBERNARDI Directrice régionale adjointe de la D.R.A.A.F (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt).
La D.R.A.A.F accompagne les actions de l’Etat pour une alimentation sûre ; soutient le développement d’une agriculture durable et de la biodiversité. De plus, elle collecte et analyse des données statistiques.
http://draaf.nord-pas-de-calais.agriculture.gouv.fr/
Jean-Louis ROBILLARD Vice Président au Conseil Régional en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’Agriculture et de la Ruralité
Eric JOHN, administrateur et trésorier de Terre de Liens Nord-Pas-de-Calais
Association qui œuvre pour le développement d’une agriculture paysanne ; socialement responsable et économiquement durable
http://www.terredeliens-npdc.org/
Alain CACHEUX – Vice-président de la Communauté Urbaine de Lille Métropole, chargé de la politique de l’EAU
Ils peuvent :
Que faire au niveau Métropole pour avancer dans le bio ?
Que peuvent faire les Citoyens ?
En conclusion :
Pour aller plus loin :
Le livre de Marc Dufumier : « Famine au Sud, Malbouffe au Nord » - Comment le bio peut nous sauver – Edition du NiL.
Une synthèse sur le site Verlin vers L'Autre : link
Revoir l'émission d'Arte = "Les moissons du futur" : link
Pour comprendre l'intérêt de dépister le Cancer de la Prostate, ou pour éviter les récidives, vous pouvez lire le rapport du docteur Maurice DECLERCQ, chirurgien retraité, en cliquant sur le lien suivant : link
La citation de Gandhi : "Soyez les acteurs du changement que vous voulez voir " a été détaillée par Pascal CODRON, directeur du groupe ISA (Institut Supérieur d'Agriculture), lors de la cérémonie de remise de diplômes du 26/11/2010.
S'adressant aux nouveaux ingénieurs, son discours est toujours d'actualité.
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"Ne nous laissons pas envahir par les inquiétudes concernant l'avenir. Elles doivent au contraire nous stimuler. Vous avez en vous les capacités à trouver des solutions. Je crois plus au dynamisme, à la créativité des jeunes qu'à l'expérience des plus âgés. Inventez ce que nous n'avons pas réussi à mettre en place. Vous avez choisi un des plus beaux métiers du monde : "Nourrir les hommes". 1 milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde, certains à notre porte; et ce phénomène s'accentue. La demande est quantitative et qualitative : nourrir mieux afin d'améliorer la santé, en préservant la biodiversité, les ressources naturelles. Il faudra inventer de nouveaux produits, de nouveaux modes de production, améliorer les techniques existantes, mettre en place de nouvelles règles dans les échanges afin de lutter contre la pauvreté, et créer les conditions d'un monde plus solidaire.
Est-ce de l'utopie ? Je ne le pense pas !
Et si certains le pensent, méditons ce que nous dit Jacques Attali : "L'utopie est la volonté de modeler l'image de la Société à partir d'un idéal éthique, d'une certaine conception de la justice, de l'efficacité, de la responsabilité ...". Je forme le voeu que nous soyons alors tous des utopistes !
Etre acteur du changement, c'est oser. L'engagement est la première des valeurs. N'ayez pas peur, il n'y a pas d'échec, il n'y a que des expériences ! Si vous pensez que vous pouvez changer les choses ou les influencer, si vous n'acceptez pas uniquement ce qui est facile ou expéditif, vous pouvez faire la différence.
Cet engagement, mettez-le au service du collectif. Les plus beaux projets sont collectifs et partagés. Mettez en place les conditions pour que chacun des acteurs ait sa place".
Pascal CODRON, directeur du groupe ISA.