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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 20:45

Un livre à lire : « L’économie expliquée aux humains » d'Emmanuel DELANNOY (140 pages où c’est un coléoptère, le Grand Capricorne, qui s’adresse à nous) - éditions Wildproject – dans voici ci-dessous un résumé :

 

"Pour tous, il y a la crise, la peur du lendemain, l’incertitude.

Les crises à répétition que nous subissons ces dernières années sont révélatrices d’une crise de valeurs et de sens ; et sont les signes précurseurs d’une profonde mutation.

Ce qui est sûr, et c’est le défi majeur pour l’humanité, c’est qu’il faudra développer plus d’intelligence collective sans sacrifier les intelligences individuelles ; apprendre à coopérer, à mobiliser les savoir-faire et les bonnes pratiques ; et la créativité de tous ; à partager une vision commune.

 

« Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une société décadente » Aimé Césaire.

 

Aussi performantes que soient les espèces vivantes dont fait partie l’unique espèce humaine, aucune ne peut survivre sans évoluer. La constante de la vie, c’est le changement quelles que soient les circonstances. Un cycliste doit avancer pour ne pas tomber. Et pour avancer,  il faut parfois improviser, prendre des risques ; et faire avec ce que l’on a. Comme dans la nature, c’est parfois grâce à une succession d’essais, voire de bricolages plus ou moins géniaux que nous réussissons à avancer et à nous maintenir.

Le secret de la durabilité réside dans le changement permanent, dans la recherche d’adaptation et d’évolution. C’est ce qu’a toujours fait la nature. C’est ce qu’on appelle « la résilience » qui est la capacité à encaisser, à surmonter les épreuves, à reconstruire après les chocs. En surf, le champion ne cherche pas à dompter la vague. Il est champion car il parvient à maintenir son équilibre le plus longtemps possible malgré les mouvements imprévisibles de la vague.

Aussi, inspirons-nous des principes de la nature qui fonctionnent depuis des milliards d’années ; et à tous les niveaux : cellules, organismes, populations, écosystèmes ; mais aussi des formes, des fonctions, des procédés et processus, des organisations.

 

La règle d’or = Pour évoluer, s’inspirer de la nature (= biomimétisme) ; et vivre en symbiose avec le monde vivant en suivant ses commandements :

 

- Ton énergie, du soleil tu tireras : l’humanité ne s’est jamais retrouvée à un tel niveau de dépendance à une seule matière 1ère, le pétrole. La consommation d’énergies fossiles a eu et a toujours des impacts négatifs sur la biosphère (climat, acidité des océans et des sols). Sortir de l’addiction au pétrole, consommer moins d’énergies fossiles, c’est ouvrir des perspectives nouvelles et intéressantes pour tous.

 

- Ton nid, tu ne souilleras pas : l’humanité n’a jamais produit autant de déchets. Il est plus qu’urgent de décorréler croissance économique et croissance des déchets ; et d’appliquer la règle des « 4 R » = Réduire, Réutiliser, Recycler, Réparer.

 

- L’énergie,  l’espace, avec parcimonie, et à bon escient, tu utiliseras. Luttons contre tous les gaspillages.

 

- Les matériaux, avec astuce tu utiliseras.

 

- La diversité, tu valoriseras.  Dans la nature, plus un écosystème est diversifié, plus sa productivité et sa résilience sont grandes. Autrement dit, il y a perte de capacité de résistance naturelle à force de sélection et de consanguinité.

 

- L’information, tu partageras ; et avec astuce tu traiteras. La bonne information, en juste à temps ; et le benchmark pour se comparer et progresser.

 

- Les ressources locales, tu avantageras.

 

- Dans les contraintes et adversités, des opportunités tu trouveras.

 

L’économie porte à penser que la croissance est perpétuelle. Mais notre système semble être à « bout de souffle » : nous-nous sommes trop détachés des réalités de la biosphère et du monde vivant qui nous entoure ; et notre économie consomme chaque année pour sa croissance ce que la nature a mis des millions d’années à produire.

 

Avant, les ressources naturelles étaient abondantes et bon marché ; mais les capacités d’innovation plutôt rares.

Maintenant, la situation est inverse : les ressources naturelles sont devenues rares et cher (pétrole et ses dérivés) ; mais les savoirs disponibles n’ont jamais été aussi nombreux (ex. le travail collaboratif à l’échelle mondiale avec Internet).

 

L’inversion des raretés nous oblige à avoir une économie plus sobre en énergie et en ressources naturelles ; et davantage d’intelligence, d’innovation et de travail.

Il faut donc inventer une nouvelle façon de produire des richesses, dans tous les secteurs d’activités (Agriculture, Industrie, Services) ; en limitant au maximum les impacts  et externalités négatives (l’empreinte écologique) tout au long du cycle de vie (production, fabrication, transport, stockage, utilisation, réparation, démontage, recyclage).

La fiscalité pourrait nous y aider en allégeant le coût du travail (d’où la recherche permanente de gains de productivité) en contrepartie d’une hausse du coût de l’énergie et des ressources naturelles. Cette inversion fiscale n’augmenterait pas la charge pour les entreprises ; et les emplois se relocaliseraient plus sur la recherche, les services de réparation et de recyclage, pour économiser les ressources naturelles.

 

C’est probable que c’est par l’économie que nous sauverons la biodiversité. Pas par du « Greenwashing », des quotas, des mesures compensatoires, ou des ajustements cosmétiques. Mais par une nouvelle manière de créer et distribuer les richesses.

Bien géré, le capital naturel et gratuit peut non seulement être préservé ; mais il peut aussi s’accroître et se déployer dans l’intérêt de tous.

 

La biodiversité n’est pas un domaine réservé aux spécialistes ; encore moins à un parti politique.

Le déclin de la biodiversité, c’est partout ; et ça concerne tout le monde.

Et là où nous sommes, nous pouvons tous agir :

-          Dans les entreprises où nous passons une bonne partie de notre vie ;

-          Dans les écoles

-          Dans les associations, le bénévolat

-          Dans nos habitations et devant chez nous

-          Et actualité oblige, nous pouvons agir sur les politiques, quel que soit leur parti, pour leur demander plus de nature, plus de biodiversité et de solidarité écologique".

 

« Soyez vous-même le changement que vous voudriez voir dans le monde » - Gandhi.

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 10:25

Un film à regarder sur FRANCE 2 le mardi 17 avril 22h40 : "La mort est dans le pré".

La bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=U3Ezfjz0xvA

Les agriculteurs sont souvent victimes des pesticides qu'ils emploient.

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 19:11

Si vous souhaitez agir pour la protection des abeilles, et préserver votre santé, vous pouvez signer une pétition en cliquant sur le lien suivant : http://www.ogm-abeille.org/

 

Agir_pour_Abeille.jpg

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 07:59

Soyons tous candidats au changement : link

L'association COLIBRIS : link

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 15:10

Tous les spécialistes le disent, il est plus que temps de changer de cap ; de penser et d’agir autrement ; de produire et de consommer sans piller la planète (du durable et du réparable plutôt que du jetable, dans nos modes de production et de consommation) :

-           « Les problèmes mondiaux et la concomitance des crises sont des enjeux réels qui nous impactent déjà ; et qui s’amplifieront si nous ne changeons pas nos modes de vie » - Guibert Del Marmol lors du rendez-vous du Campus Nord-Europe du 10 juin 2010 (Compte-rendu sur ce blog). L'Humanité est à un carrefour - Guibert del Marmol le 10/06/2010

 

-          « Le réchauffement climatique actuel est dû aux émissions passées de gaz à effet de serre. Ne pas se préoccuper de l’adaptation indispensable est faire un mauvais geste à l’humanité, en particulier aux plus pauvres des pays du Sud. Il faut au contraire anticiper les évènements pour éviter d’emballer un moteur » - Hervé Le Treut lors du rendez-vous du Campus Nord-Europe du 01/12/2010 (Compte-rendu sur ce blog). Le changement climatique : Hervé le Treut le 01/12/2010

 

-          « Tout être humain est menacé des mêmes dangers mortels. L’illusion du progrès s’est dissipée par l’abandon de l’idée de croissance infinie ; par la découverte des menaces nucléaires, climatiques, écologiques ;  et par la perte d’un futur assuré : précarités et angoisses du présent – dégradation croissante de la biosphère – accroissement des inégalités – émeutes de la faim et flux migratoires – crises multiples du développement, de l’occidentalisation, de la mondialisation, de la financiarisation. Or, pour sauver l’humanité, des alternatives existent ; et des initiatives fleurissent partout sur la planète ».  Edgar Morin dans « La Voie » pour l’avenir de l’humanité.

-          Voir le compte-rendu de la conférence de Pascal CODRON (Directeur de l'ISA, l'Insitut Supérieur de Lille) : L'agriculture peut-elle nourrir le monde : P.Codron à l'ISA

Des civilisations anciennes sont disparues suite à une mauvaise gestion de l’environnement. Or en matière de ressources naturelles, nous dépensons 20% de plus à l’échelle mondiale par rapport à ce que la nature est capable de produire. Nous avons donc contracté une « dette écologique » qu’il convient de rééquilibrer par un développement durable.

La technique nous permettra-t-elle toujours de nous en sortir ?

Ci-après la reprise du plan de diapositives de Marc-DUFUMIER, avec des arguments et des annotations complémentaires.   

Marc DUFUMIER (ingénieur agronome et agroéconomiste, professeur et chercheur à l’AgroParis Tech, engagé dans le Grenelle de l’Environnement) a participé à l’AG de l’APLI62 le 6 juin 2011. Il considère que les agriculteurs sont les victimes d’un système économique qui a atteint ses limites.  C’est un ardent défenseur d’une agriculture plus diversifiée, et orientée sur des pratiques plus agro-écologiques, plus économes et plus respectueuses de la biodiversité et de l’environnement. La revitalisation et le retour à la diversification assureront l’avenir de l’agriculture en alliant l’agronomie, l’écologie, l’économie et le social.

Des vidéos de l’AG APLI62 sont accessibles sur le net (Tag Internet : Marc DUFUMIER).

1-    Les Enjeux internationaux

 

-          Fournir une alimentation de qualité pour une population mondiale croissante :

o   9 milliards d’habitants prévus en 2050. Pour FRED PEARCE, journaliste au "NEW SCIENTIST", nous produisons assez pour nourrir les 9 milliards d'habitants. Le problème réside dans le fait qu'une partie de cette production sert à nourrir le bétail et à produire des agrocarburants. C'est la distribution de la nourriture et le combat contre la pauvreté qui doivent être améliorés. Et la "bombe population" se désamorce car les femmes actuelles font 2 fois moins d'enfants que leurs mères; et pourrait être remplacée par la "bombe consommation".

o   Conquête de terres agricoles à l’échelle planétaire au détriment de la souveraineté alimentaire des pays d’accueil, de l'agriculture paysanne, et de populations malnutries.

o   Une consommation à 2 vitesses ; avec de plus en plus de pauvres à nourrir.

-          Fournir des matières premières de plus en plus diversifiées pour d’autres secteurs d’activité :      biomatériaux (fibres textiles), agro-carburants … .

-          Fournir des services environnementaux.

-          Sauvegarder le monde paysan ; et procurer des revenus décents aux agriculteurs.

-          Protéger le cadre de vie :

o   Produire avec des énergies renouvelables.

o   Emettre moins de gaz à effet de serre.

-          Eviter tout dégât occasionnel sur les potentialités productives des écosystèmes :

o   Transmettre aux enfants une planète vivante.

2-    Le contexte

 

-          Le réchauffement climatique global :

o   Il va falloir s’adapter pour faire face à la fréquence accrue des accidents climatiques (sécheresses, inondations, tornades, cyclones) ; et donc diversifier les systèmes de production.

o   L’agriculture peut contribuer à atténuer le réchauffement climatique en évitant  d’avoir des terres à nu sur de longues périodes (avant semis et après récolte).

o   Le déclin du monde naturel impactera tôt ou tard nos revenus.

o   Impacts géopolitiques des changements climatiques (guerres pour l'eau).

o   L'ONU reconnait le 20/07/2011 l'importance du changement climatique pour la paix et la sécurité du monde. 

-          L’extension des villes sur les meilleures terres agricoles :

o   En France, perte de l’équivalent d’1 département tous les 7 ans. La terre nourricière est une ressource naturelle non renouvelable.

o   50% de la population mondiale vit en ville ; et parmi l’autre moitié 4% seulement sont agriculteurs !

o   Toutes les terres seront utiles pour nourrir les 9 milliards d'habitants.

-          La raréfaction de nombreuses ressources naturelles non renouvelables :

o   Accroissement du coût des énergies fossiles (pétrole, gaz), des phosphates, et des intrants manufacturés à base de pétrole (engrais chimiques).

-          Des mouvements migratoires de plus en plus massifs :

o   Exode rural ; migrations internationales suite aux guerres liées aux crises bioclimatiques.

o   L’industrie et les services ne peuvent procurer un emploi à tous.

-          Une demande pour des produits de qualité et une alimentation plus végétale :

o   Quels que soient les revenus des clients.

o   Plus de précarités, de travailleurs pauvres, et de dépenses contraintes (loyer, énergie) faisant du poste alimentaire la variable d’ajustement du budget familial.

3-    Les problèmes cruciaux actuels

 

-          La malbouffe : dioxine (poulet), hormones (lait), prions (vache folle), pesticides (légumes), transgènes (OGM) dans nos aliments, pauvreté en matière sèche et nutriments,  perte de qualité gustative des produits, feedlots aux USA (camps de concentrations pour bovins).

o   Malgré la baisse du pouvoir d’achat, il y a une demande croissante non satisfaite pour des produits bio et certifiés.

-          La pollution des eaux : nitrates (algues vertes), phosphates, pesticides (glyphosate, POEA, ...), médicaments, métaux lourds, PCB ... .

o   L'eau est un bien commun naturel.  

o   Des plantes deviennent résistantes aux herbicides; et des bactéries résistantes aux antibiotiques (antibiorésistance).

o   Le manque de matières organiques accentue l’érosion et la pollution.

-          La dégradation des sols : manque d’humus, pollution, érosion, salinisation (irrigation), surpâturage, etc :

o   Plus d’exportations que d’importations (agriculture minière).

o   Une perte de patrimoine écologique naturel pour les futures générations : l’environnement c’est la vie.

o   Interview de Claude BOURGUIGNON : link

-          L’érosion génétique (perte de biodiversité) et les espèces invasives :

o   Menace sur les abeilles (frelon asiatique)

-          Artificialisation et fragilisation des écosystèmes :

o   Perte de biodiversité : diminution du nombre d'agriculteurs pratiquant la polyculture et l'élevage; l'agrochimie; la monoculture.

o  Le regroupement des parcelles favorise la mécanisation; mais concourt à la disparition des haies et des bordures végétales qui sont autant de refuges pour la biodiversité.

o   En France, 74.000 ha/an de terres agricoles converties en lotissements, routes , zones d'activités ou commerciales.

-          L’abaissement des nappes phréatiques :

o    Le maïs grain est une plante tropicale exigeante comme le blé, mais qui demande en France de l’eau en été.

-          L’effet de serre et le réchauffement climatique :

o   Menaces climatiques sur les rendements agricoles.

o   Attention aux effets de seuil qui engendrent des catastrophes en série. 

-          Des politiques publiques à revoir :

o   Pour ne pas traiter l’agriculture comme une autre activité.

o   Pour ne pas favoriser ceux qui dégradent l’environnement.

o   Pour limiter les importations de produits que l’Europe pourrait produire.

 

4-    Principales causes de non durabilité

-          Les cahiers des charges imposés par l’agro-industrie et les coopératives (des produits standards pour les industriels et les consommateurs) ; et les exigences de la distribution.

-          La sélection paysanne traditionnelle disparait au bénéfice de grands groupes multinationaux qui ne retiennent que des critères de sélection variétale standards pour le plus grand nombre d’environnements.

o   Perte de patrimoines génétiques pour des adaptations aux terroirs.

o   Perte de résistance aux maladies.

o   Dépendance des agriculteurs par perte d’autonomie semencière.

o   Les risques économiques des essais de production laissés aux agriculteurs.

o   Espèces végétales inadaptées.

o   Ne pas ignorer les limites de la science.

-          La course à la compétitivité : économies d’échelle, mécanisation et spécialisation excessives :

o   Course incessante à la productivité court-terme : Forçage chimique qui nuit au fonctionnement des écosystèmes - 1 feuille A4 comme espace de vie pour une poule en batterie - Pillage des mers par des bateaux usines ... .

o   Concentration des productions dans des exploitations plus grandes, moins nombreuses, plus intensives : d'où désertification et exode rural.

o   Délocalisations de productions agro-alimentaires à l’étranger.

o   Le modèle hyper-productiviste a atteint ses limites : surexploitation et perte de fertilité des sols. - risques environnementaux, écologiques et sanitaires (algues vertes en Bretagne).

o   Fragilité des élevages industriels d'où recours aux médicaments.

o   Souffrance du Personnel et des animaux.

-          La séparation agriculture-élevage :

o   Dévitalisation de la biosphère.

o   Impacts négatifs du modèle productiviste : environnement, sol, eau, santé humaine et animale.

-          La simplification des rotations et l’emploi accru de produits chimiques (engrais, pesticides, insecticides) :

o   La monoculture ne favorise pas la vie microbienne du sol.

o   Les sols cultivés avec des engrais chimiques meurent peu à peu - Claude BOURGUIGNON (Ingénieur agro).

-          Des transports de plus en plus longs (de plus en plus risqués et coûteux) ; et émetteurs de gaz à effet de serre :

o   La mondialisation a atteint ses limites. Le « libre-échange » prôné par les Occidentaux, pour avoir plus de débouchés, a conduit à l’ouverture des frontières ; et à un vaste mouvement de délocalisation des productions vers les pays émergents (main-d’œuvre moins chère).

-          Pétrole et gaz de plus en plus chers :

o   Engrais de plus en plus chers.

o   Augmentation du coût énergétique.

-          La PAC, le maïs et le manque de protection à l’égard des importations de protéagineux :

o   La nouvelle Politique Agricole Commune ne doit plus subventionner des productions exportées (ex. céréales) qui concurrencent les produits agricoles des pays pauvres.

o   Elle doit nous protéger à l’égard des importations de protéagineux.

o   Elle doit revenir à une politique de prix : la dérégulation est ruineuse pour les agriculteurs.

o   Elle doit promotionner une agriculture de qualité (labellisation, appellations d’origine géographiques, produits bio, certifications, …) par des prix rémunérateurs.

o   Les politiques ne doivent pas être orientées par la Finance ; et les échanges agricoles ne devraient pas être soumis aux règles de l’OMC (Servir de monnaie d’échange pour l’industrie et les services).

 

-          La tragédie des communs :

o   Le manque de confiance dans l’alimentation : présence de résidus chimiques.

o   Les dangers sanitaires.

o   La cancérisation des sociétés occidentales.

o   La santé des producteurs (Parkinson, cancers).

o   L’asservissement économique : la banque, le créancier par qui « tout passe ou tout casse ».

o   Des révoltes du monde paysan.

o   Le mal être des paysans dont les revenus reposent en partie sur les aides PAC.

o   La disparition du tissu rural.

Pierre PRIOLET sur RCF "Le cri d'un paysan" :

  http://podcast.rcf.fr/emission/143216/143470

5-    Défi = Mettre en œuvre de nouveaux systèmes de production agricole plus économes et moins gourmands en intrants 

 

-          Trouver le meilleur usage de l’eau, de l’énergie solaire, de l’azote de l’air et des éléments minéraux sur nos terrains agricoles :

o   Aucune menace sur le soleil (énergie inépuisable),  et le Carbone de l’air (surabondant).

o   Tirer partie du cycle naturel de l’azote (gaz le plus répandu dans l’atmosphère) ; et des potentialités des écosystèmes pour être moins dépendant de l’agrochimie. Les légumineuses (pois, haricots, fèves) fixent l'azote de l'air dans les nodosités des racines.

o   Par la photosynthèse (Absorption du CO2 et libération de l’O2), le Carbone de l’air et l’eau, la plante transforme l’énergie solaire en énergie alimentaire en produisant des sucres, de l’amidon, du fructose.   

-         Intensifier le fonctionnement naturel des écosystèmes; et la lutte intégrée contre les maladies et les ravageurs.

-         Produire des calories alimentaires (céréales, huiles, amidon).

-          Produire des protéines alimentaires : moins de viande plus de légumes.

-          Produire des agro-carburants et des biomatériaux (textile).

-          Economiser l’énergie.

-          Recycler les déchets (méthanisation).

-          Développer l'éducation permanente pour diffuser les nouvelles techniques agro-biologiques; et la connaissance des problèmes posés par l'écologie et la mondialisation.

6-    Des alternatives techniques ne manquent pas

 

-          Agriculture durable (comme le bio certifié), plus agro-écologique, plus respectueuse de l’environnement :

o   Nourrir le sol avec du fumier plutôt qu’avec du lisier : minéralisation des matières organiques par les vers de terre et la microfaune du sol.

o   Favoriser le travail du sol par les micro-organismes : apports organiques de broyats de rameaux frais  (BRF ou Bois Raméal Fragmenté) qui stimulent la croissance de champignons et la faune du sol ; qui nourrissent, reconstituent et fertilisent le sol.

o   Agroforesterie : associations de lignes d’arbres aux cultures (noyers, chataigniers, pommiers, oliviers, ...) qui créent des synergies positives, qui limitent les nitrates dans les nappes phréatiques, qui regénèrent les sols, qui luttent contre la sécheresse (vent, incendies) ; et qui diversifient les productions et les sources de revenus.

o   Elevages en semi-liberté, sur paille et à l’herbe,  au pré plutôt qu’en industriel (hors-sol). Les systèmes herbagers (ex. association d’une graminée comme le ray-grass et d’une légumineuse comme le trèfle blanc)  préconisés par André POCHON (agriculteur breton) donnent d’excellents résultats ; en économisant l’engrais azoté et en limitant les emblavements de maïs fourrager.

o   Replanter des haies (la flore détermine la faune) qui favorisent la biodiversité (= banque de ressources génétiques), qui forment des corridors écologiques, qui protègent les animaux (abris naturels),  et qui limitent le ruissellement.

o   Replanter des arbres (arbre nourricier qui fournit du bois, du combustible, de l’huile et des fruits) : synergies et ombre aux cultures.

o   Préserver les auxiliaires des cultures (les ennemis naturels et prédateurs des nuisibles).

o   Désherbage mécanique plutôt que chimique.

o   Alterner labour et non labour.

o   Polyculture plutôt que monoculture.

o   Couvrir les sols après la récolte : cultures intermédiaires pour éviter les lessivages et la battance des sols.

o   Rotation des cultures sur une période longue (résistance aux maladies – restructuration du sol).

o   Semences traditionnelles plutôt qu’industrielles

o   Bio-pesticides et engrais organiques plutôt que des produits de synthèse.

-          Agricultures de proximité recentrées sur les marchés et terroirs :

o   Rapprocher le producteur du consommateur final : Plus de transparence, plus de dialogues, moins d’intermédiaires.

o   Relocaliser les productions sur le marché intérieur.

o   Privilégier autour des villes (ceintures vertes) des productions à haute valeur ajoutée : « le métier de paysan consiste avant tout à nourrir ses voisins ».

o   Associer la polyculture et l’élevage.

o   Maintenir une agriculture à haute qualité environnementale sur l’ensemble des territoires.

-          Des exploitations agricoles familiales, de taille moyenne, plus autonomes : plus d’emplois, moins dépendantes des multinationales.

-          Des revenus suffisants pour vivre décemment, et investir dans la qualité :

o   Lutter contre la volatilité des prix.

o   Payer les producteurs au "juste prix" en intégrant aux coûts de production un salaire décent.

o   Réorienter la PAC pour que nos producteurs ne soient pas  « des ouvriers du low cost ».

-          La gestion sociale de l’eau :

o   Economiser l’eau : récupérer l’eau de pluie.

o   Cultiver des variétés économes en eau.

-          Les énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie, méthanisation).

-   Les micro-algues (recherches en cours) pour la production d’agro-carburants de 3ème génération qui ne concurrenceront pas les cultures alimentaires : 

     o   Biocarburants actuels de 1ère génération produits à partir du colza, du soja, du tournesol, du palme pour le biodiésel; et tirés de la betterave, de la canne à sucre, du blé, du maïs pour le bioéthanol.

     o   Biocarburants de 2ème génération prévus à partir du bois, des feuilles, des tiges, de la paille, des déchets verts. 

-          La réhabilitation des circuits courts : meilleurs revenus pour les producteurs, moins de pollutions, épargne de terres agricoles (moins de parkings).

o   Empathie naturelle des consommateurs pour les agriculteurs.

-          L’exportation de produits élaborés (ex. du Beaufort plutôt que du lait) sur des marchés solvables qui ne concurrencent pas les productions des pays pauvres.

Pour un futur positif et durable, l'observation de la Nature permet de s'adapter et durer (= le biomimétisme = l'innovation inspirée par la nature vivante). La nature capte l’énergie solaire (gratuite); s'adapte aux conditions locales (sol, climat - pas de standardisation); recycle tout (pas de déchet - tout est biodégradable y compris les toxines); capitalise sur la diversité et la coopération (biosystèmes) :  Une vidéo de Gauthier CHAPELLE (biologiste) : link

La bonne agriculture (produire sans détruire) est un alliage subtil entre l’agronomie, l’écologie et l’économie. L’ultralibéralisme agricole est incompatible avec la préservation de l’environnement et de ses ressources ; avec la sécurité alimentaire et le développement de la biodiversité.

Il faut être lucide pour reconnaître que la fuite en avant de la technique n'est pas la solution; et être plus astucieux et plus intelligent pour comprendre les signaux d’évolution du monde : pour anticiper plutôt que subir. Les déséquilibres existants sont autant d’opportunités à exploiter, à innover. Aussi faut-il savoir déceler et exploiter celles qui sont basées sur des « trends » porteurs, et des tendances durables. La renaissance provient d’initiatives locales individuelles; et de proposition novatrices marginales.

Pour restaurer la confiance, les Politiques sauront-ils travailler plus pour le long terme que privilégier le court-terme (les élections) ? Voici quelques exemples :  Un nouvel ordre alimentaire mondial - Favoriser l’indépendance alimentaire et l'autosuffisance énergétique - Inverser le mouvement d’exode rural sur l'ensemble des territoires - Limiter les cumuls - Mettre en lumière les initiatives locales qui ne dégradent pas l’environnement ; qui travaillent en harmonie avec le milieu naturel - Défendre l’agriculture fermière - Lutter contre les spéculateurs et prédateurs, les inégalités et la volatilité des prix (après l’union monétaire, une union économique et politique européenne) – Rémunérer les externalités positives des méthodes de production (effets sur la santé, la qualité de l’environnement, l’emploi de main d’œuvre …) - Aider les transitions pour une agriculture durable - Interdire le commerce international des agro-carburants - Interdire le torchage des gaz en sortie des torchères pétrolières …   ?

Sans changement de cap, indignons-nous de nos façons de faire, ou de ce que nous laissons faire.

A écouter "Elle pleure elle pleure ma planète" : link

Le Mené - Energies et Territoires Ruraux : link

Conversion au Bio : link

Conservation Nature : link

 

 

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 19:13

L'Association Lys Deûle Environnement (LDE) organise un concours Photos sur notre environnement.

Concours_Photos_LDE.jpgLe détail sur le lien: http://lysdeuleenvironnement.org/concours/

Le site de l'Association : http://lysdeuleenvironnement.org/index.php

 

 

 Une opportunité à saisir pour communiquer sur ce qui vous tient à coeur

dans votre environnement local.

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 14:17

Ci-dessous, une vidéo d'un Français révolté (juin 2011), vivant au Japon à 200 km de Fukushima, qui témoigne sur la réalité de la catastrophe, sur le point faible de la France, et les risques qu'encourent notre pays et l'Humanité toute entière :

  http://www.youtube.com/user/karmaGfa

 

N'est-il pas venu le temps de trouver et d'encourager d'autres alternatives pour sortir au plus tôt du nucléaire ?

Nous sommes d'autant plus responsables que nous connaissons les inconvénients et les risques.

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 22:06

Dans le cadre des rendez-vous sur les enjeux du XXIème siècle, le Campus Nord Europe Véolia Environnement a invité VINCENT RENARD, le 25 mai 2011 à l’Université Catholique de Lille, pour une conférence débat sur le thème « Dessiner une ville durable – La ville est-elle saisie par la Finance ? ».

Vincent RENARD est directeur de recherches au CNRS (laboratoire d’économétrie de l’Ecole Polytechnique), et chercheur à l’IDDRI Sciences Po (programme « Fabrique Urbaine ». Il a codirigé le PIDUD (Programme Interdisciplinaire sur le Développement Urbain Durable) du CNRS et du Ministère de la Recherche.

Un aperçu de ses idées, en vidéo, sur le lien ci-dessous :

 http://www.dailymotion.com/video/x955ut_vincent-renard-economiste-directeur_creation

Lors de son exposé, Vincent RENARD s’est attaché à démonter :

-          le mécanisme réel de fabrication des villes ;

-         à argumenter sur les effets pervers du financement immobilier sur le développement durable ;

-          et à donner des pistes pour les évolutions futures.

Après avoir œuvré dans 40 pays différents dont la Chine, l’Amérique du Sud (Colombie, Brésil), les émirats arabes unis, et en dépit d’un large consensus sur les objectifs du développement durable, Vincent RENARD constate que les formes urbaines ne sont pas suffisamment satisfaisantes, notamment dans les grandes villes où l’on sait de moins en mois faire.

Notons l’inertie des villes avec un parc immobilier qui ne croit que d’1 % par an ; et un bâti qui pour 2050 existe déjà à 70%.

La fabrique urbaine diffère selon les pays :

 Ainsi au New Jersey (USA), les constructions sont faites sans limitation d’espace ; et le communautarisme se développe (15 à 20 millions d’états-uniens vivent en parcs fermés) : ce qui pose un vrai problème au niveau du vivre ensemble et de la cohésion sociale.

En France, la tradition consiste à construire sa maison sur son terrain. Ainsi en 2008, les 2/3 des 200.000 nouvelles habitations sont des maisons individuelles. De plus, sans planification, ce sont souvent des évènements extérieurs (héritage, faillite d’entreprise, recomposition familiale) qui déclenchent des constructions. A noter également 2 types d’étalements urbains : celui des « riches » qui s’installent dans le centre ou à proximité ; et celui des « moins fortunés », contreproductif en termes de transports en commun, qui s’éloignent où c’est plus accessible.

Ce qui est choquant, c’est le paradoxe entre la lourde crise du logement qui touche de nombreux pays développés, et le financement de projets pharamineux (ex. tours d’Abou Dabi qui sont en fait des gestes architecturaux – où la  future tour Phare à la Défense2). Dans un contexte de mal-logement (cf. les campements Don Quichotte du Canal St Martin à Paris), 50.000 milliards de dollars circulent dans le monde à des fins spéculatives. Hormis en haut de gamme (hôtels de luxe) et en bas de gamme (logements indignes limites insalubres des marchands de sommeil), le logement intermédiaire n’est jamais un investissement financier rentable.

La crise américaine des subprimes (le rêve du droit à la propriété pour tous, y compris pour les plus pauvres) est un évènement annonciateur qui pourrait se passer ailleurs. La pratique du « mortgage » (prêt hypothécaire avec endettement permanent sur le prix de la maison), la baisse puis la remontée des taux d’intérêt, et le mode de financement du logement quel que soit le niveau de ressources (« Almost any credit level ») ont conduit :

-          quand tout allait bien (inflation), à l’augmentation des prix (+140%) et à la bulle immobilière ;

-          quand le marché s’est retourné (déflation), à des désastres considérables tant humains (4 millions de familles chassées) qu’urbains (désertification de quartiers complets). La titrisation des titres (emballage d’objets financiers virtuels, opaques, et sans valeur réelle) a généré des produits toxiques partout, même en France.

Quand le bâtiment va trop bien, l’économie va mal. Quand l’économie immobilière est sur-gonflée et donne une illusion de bonne santé, alors elle est appelée à se dégonfler, surtout avec la baisse du pouvoir d’achat logement (-20%). L’accès au logement devient alors plus difficile voire impossible. L’Espagne, avec des emprunts sur 40 ans, a ainsi construit jusqu’en 2008 plus que la France, l’Allemagne et l’Italie réunis ! Aujourd’hui, la ville champignon de Sesena (20 km au sud-est de Madrid) compte seulement 350 logements occupés, et 15.000 nouveaux logements vides !

Les crises du logement se généralisent et sont cycliques (8 ans). Des techniques de Market Timing étudient l’évolution des marchés internationaux ; et proposent aux investisseurs des études graphiques avec les villes intéressantes en fonction des durées de placement à 3 ans, 5 ans, 7 ans et plus.

La rénovation du parc ancien est promise à un bel avenir avec l’obsolescence de quartiers entiers, et   l’augmentation annuelle de 1% seulement du parc bâti français. Encore faut-il que le client soit solvable.

Les formes urbaines durables et soutenables sont à promouvoir ; comme la centralisation des quartiers d’affaires :

- Le pouvoir d’achat logement a baissé : le tri des % d’augmentation donne, dans l’ordre croissant, l’essence, les revenus, et les loyers.

- Les grands ensembles, comme les tours de plus de 10 étages, ont une mauvaise image.

- Les constructions éparpillées favorisent les gaz à effet de serre ; et sont consommatrices d’espaces agricoles. Elles seront freinées avec l’envolée du prix du pétrole.

- Le lien entre le bilan Carbone et la densité n’est pas évident. Cet outil de comptabilisation des gaz à effet de serre est d’ailleurs plus important aujourd’hui qu’hier : notamment par rapport à la politique urbaine de 1977, où le « halte au mitage » était le mot d’ordre pour regrouper les constructions par souci principal d’économiser sur le coût des équipements publics.

- Des recherches scientifiques sont à faire pour étudier les rapports entre les formes urbaines et les performances énergétiques.

- Le système financier, parmi des facteurs multiples (l’amélioration des transports, la demande d’espace, les locaux d’activité, …) contribue également à l’étalement urbain.

La planification stratégique prévue dans le GRENELLE 2 pour le développement durable est improductive : 190 décrets d’application (http://www.legrenelle-environnement.fr/-Loi-Grenelle-2-.html ). S’il y a consensus pour densifier, rénover la ville, avoir une utilisation rentable des sols, et éviter la spéculation foncière, des risques existent toujours de « laisser faire » face à la dominante de l’individualisation diffuse ; et face aux nouveaux bâtis réalisés au coup par coup en fonction des aléas de la vie.

Par rapport à la mixité sociale, la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) est une incitation, et non une obligation, à réaliser 20% de logements sociaux. Elle se heurte souvent à la résistance et au malthusianisme des maires.

Les formes modernes de politique foncière dissocient la propriété du sol et du bâti. Des pays nordiques, plus égalitaires en termes d’éventail de revenus (1 à 5), ont un foncier public. Ainsi à Amsterdam, les terrains appartiennent à l’Etat qui les loue.

En France et en termes de gouvernance, le pouvoir d’urbanisme est à un niveau trop bas : pas suffisamment de compétences techniques, ni d’expertises urbanistiques pour faire des plans et construire ce qu’il faut, où il faut, et à certains prix. De nombreux parlementaires sont en effet des Elus locaux qui tiennent à leurs prérogatives : pouvoir sur le PLU (Plan Local d’Urbanisme), sur la délivrance des Permis de Construire, et sur le Droit de Préemption urbain. Un pouvoir urbain d’agglomération serait plus adapté pour concevoir l’urbanisme. L’idéal serait de découper la France en 15 grandes régions (Côte d’Azur, Alpes …), ou en grands ensembles de communes (Iles) avec des pouvoirs et des lois d’urbanistes. Le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale pour plusieurs communes ou groupements de communes) est certainement un meilleur niveau d’urbanisme que le PLU qui est souvent municipal. Dans les villes de +60.000 habitants des Pays-Bas, le Conseil Municipal est élu par la population, et le maire par la Reine. Et le maire, se retrouvant en position de chef de projet, reçoit une fiche de poste. En Angleterre existent 330 autorités d’urbanistes professionnels, à forte déontologie, qui travaillent à temps plein des livres blancs pour les districts et les comtés ; et qui servent à l’élaboration des lois. La décentralisation avait pour principe de donner le pouvoir au maire ; et le contrôle de légalité à L’Etat. Mais l’Etat local (le Préfet) est trop faible ; et n’a pas les moyens pour faire appliquer les lois Grenelle 2.

Les dispositifs financiers pèsent également sur les formes urbaines (ex. loi SCELLIER modifiée) ; si bien que, non coordonnées, le système produit l’inverse de l’objectif visé.

Trop exclusif, l’éco-quartier est un substitut à une véritable politique urbaine.

Une redéfinition des HLM est inévitable pour les 800 organismes qui les gèrent avec des comportements très différents. Les HLM (4,5 millions de logements) doivent loger les pauvres : ce qui n’est pas dit explicitement en France. A noter la paupérisation des occupants d’HLM.

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 08:55

Des idées, expériences et innovations existent autour de nous pour vivre autrement. Il suffit bien souvent d'écouter et de voir différemment; tout en faisant sa synthèse et vérité.  Cessons de nous lamenter; et posons-nous plutôt la question "Qu'est-ce que je peux faire localement pour agir glabalement" ?

 

Comme le dit Eric DUPIN, journaliste politique, on ne voit pas la même chose en se baladant à pied, à vélo ou en voiture. Et si on vit généralement mieux aujourd'hui, les gens sont souvent moins heureux qu'avant ... . Prenons le temps de réfléchir à nos modes de vie pour retrouver du bon sens, et du courage pour contruire l'avenir.  Soyons contents de que l'on a, plutôt que frustrés de ce que l'on n'a pas; et soyons plus riches en liens qu'en biens.

http://voyagesenfrance.info/

 

Pour combattre la morosité ambiante, Michel GODET (professeur au Conservatoire National des Arts et métiers; et auteur de nombreux livres *) donne également des pistes pour cesser de se lamenter, et arrêter d'être pessimiste. Retrouvons le sens des valeurs "Travail, Ténacité, Confiance, et Lien". On n'est pas fatigué,  et certainement plus heureux, en oeuvrant avec plaisir dans des actions qui ont du sens.

http://www.wat.tv/video/michel-godet-arretons-etre-34mm9_2exyh_.html

 * "Bonnes nouvelles des conspirateurs du futur"  ou "Le courage du bon sens pour construire l'avenir autrement" - Ed. Odile Jacob. 

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 19:27

Il est regrettable de constater une fois de plus l'incivilité de certains :

Depots_Champreuille_200311_001.JPG

Un dépôt "frais" ce dimanche 20 mars chemin de La Champreuille, après le nettoyage effectué la veille par des employés municipaux et des bénévoles.

Pour réagir face à ce manque de civisme, nous invitons à prendre des photos, ou à relever le n° d'immatriculation pour en informer la Gendarmerie à chaque fois que nous sommes témoins d'une telle malveillance.
Merci à la Mairie pour l'organisation du nettoyage de printemps.

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